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Arrive-t-il à vos employés d'être exposés sans le savoir à des gaz dangereux alors qu'ils utilisent un équipement de protection individuelle ?

Les professionnels de la sécurité prennent en compte de nombreux facteurs lorsqu'ils recommandent le port d'un équipement de protection respiratoire dans les environnements susceptibles de contenir des gaz toxiques. Un facteur reste toutefois trop souvent négligé : la plage de mesure des détecteurs utilisés pour surveiller ces gaz dangereux.

Pourquoi cette plage est-elle importante ?

L'organisme américain National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) recommande différents types d'équipements de protection individuelle (EPI) en fonction de la concentration de gaz, mesurée en parties par million (ppm). 

Prenons un exemple courant, l'ammoniac (NH3). Sachez toutefois que le principe est le même pour tous les gaz toxiques.

Dans les États américains du Midwest, l'industrie agroalimentaire joue un rôle majeur. C'est pourquoi cette région compte de nombreux sites de stockage frigorifique qui utilisent du NH3 comme réfrigérant. Rien que dans le Wisconsin et le Michigan, le stockage frigorifique nécessite chaque année plus de 68 000 tonnes d'ammoniac dont l'utilisation présente des risques potentiels pour des centaines de milliers d'employés. Pour savoir comment se protéger, les équipes se fient à leurs détecteurs de gaz et aux recommandations du NIOSH. 

Par exemple :

  • Pour une concentration de NH3 jusqu'à 250 ppm, le NIOSH recommande le port d'un demi-masque respiratoire muni d'une cartouche de protection contre le NH3 ou d'un appareil respiratoire à adduction d'air.
  • Jusqu'à 300 ppm, le NIOSH recommande le port d'un appareil respiratoire avec un apport d'air constant ou d'un appareil filtrant motorisé avec une cartouche de protection contre le NH3, ou encore d'un masque complet avec une cartouche ou un réservoir filtrant.
  • Au-delà de 300 ppm, le NIOSH recommande le port d'un appareil respiratoire isolant (ARI) ou d'un masque complet à adduction d'air.

Pour déterminer précisément la concentration, vos détecteurs de gaz doivent être conformes aux recommandations du NIOSH en matière d'EPI. Dans notre exemple, vos appareils doivent donc être capables de mesurer un niveau de NH3 supérieur à 300 ppm. De nombreux modèles de détecteurs offrent toutefois une plage de mesure du NH3 de 0 à 100 ppm seulement, ce qui est problématique. Sans appareils capables de mesurer des concentrations supérieures à 300 ppm (ou la recommandation du NIOSH pour le gaz toxique qui vous concerne), comment savoir si vos EPI protègent correctement vos employés ?

Pour résoudre le problème, vérifiez la plage de mesure de vos détecteurs – en particulier si votre environnement de travail peut contenir de l'ammoniac (NH3), du sulfure d'hydrogène (H2S), du dioxyde de soufre (SO2) ou du monoxyde de carbone (CO).

Si la plage de mesure de vos détecteurs de gaz permet de détecter une concentration en ammoniac supérieure à 300 ppm, vos équipes sauront à quel moment elles doivent porter un ARI. Dans le cas contraire, elles devront en porter un chaque fois que le niveau de NH3 risque de dépasser la limite d'exposition admissible de 50 ppm.

Outre des mesures de gaz cruciales pour la sécurité des équipes, les appareils offrant une plage de mesure étendue ont généralement une plus grande longévité et permettent de faire des économies sur le remplacement des cellules. C'est le cas des détecteurs comme le Ventis Pro5 dont la plage étendue protège l'appareil de dépassements de limites qui risqueraient d'endommager les cellules.

Ayez le bon réflexe. Vérifiez dès à présent la plage de mesure de vos détecteurs de gaz par rapport aux recommandations en matière d'EPI pour tous les gaz toxiques dangereux. Si les plages ne sont pas conformes aux recommandations, vous devrez vous interroger sur la capacité de vos détecteurs à garantir la sécurité de vos équipes.